La Vraie Vie

février 05, 2021




Quelle folie que cet article les ami.es ! Je crois le plus fou et le plus important de toute mon histoire de blogging ! Il est ici question d'aventure folle, de désir réalisé sous la forme d'une surprise. De la vie.




Et quel défi à écrire noir sur blanc pour la partager avec vous, cette nouvelle ! Le pourquoi d'une somnolence, mon Blog et moi compris, depuis la fin de l'Automne. Comment vous l'écrire au mieux, à la hauteur de cet événement ? Il y aurait mille façons et je cherche à faire au mieux, et je crois que la plus simple des manières s'avérera la meilleure. Car même si j'ai toujours tout consigné dans mon Bujo à titre personnel jour après jour, j'ai préféré attendre ce mois de Janvier pour commencer à vous rédiger cet article. Car jusqu'alors je ne m'en sentais physiquement pas capable, avec une bonne dose de superstition par dessus.




Alors, cette introduction t'aura-t-elle mise sur la piste ?




J'ai d'abord été convaincue d'être malade avant de penser à cette heureuse nouvelle. Novembre, je n'ai pas eu mes règles. Etant pourtant très bien réglée, j'avais subi le même phénomène lors du premier confinement, mon cycle d'Avril étant tout bonnement passé à la trappe, ultrasensible et stressée par ce que nous traversions et soumise à une rude pression pro... Avec le recul j'ai même appris que nous avions été nombreuses dans ce cas. Alors quand début Novembre mes règles se sont absentées, je ne me suis pas plus alarmée que cela. Nous étions non seulement reconfinés, mais de surcroît loin de chez nous, ce qui me chiffonnait plus qu'autre chose. Car nous étions alors en simple visite chez les parents de Loïs pour son anniversaire, où nous en avions profité pour faire un gros travail de révision sur notre Van qui était alors dans l'impossibilité de nous ramener en urgence pour nous reconfiner à Lyon...



Alors voilà, Octobre fut bien sympa en pleine forêt, entourée de délices automnales, mais arrivé Novembre et mon anniversaire, Noël se profilant, je n'en pouvais simplement plus. De vivre dans la chambre d'ado de Loïs loin de mon cocon, mon indépendance d'adulte et mes repères, la ville tout simplement ! J'avais l'explication à mon manque d'enthousiasme et dynamisme, à ce cycle en sommeil pensais-je.



J'ai commencé à avoir mal aux seins, puis j'ai eu une sale période où je me suis retrouvée à avoir un mal monstre à respirer et reprendre mon souffle. J'ai pensé au Covid mais j'étais totalement isolée et n'ai eu ni fièvre, ni perte d'odorat ni goût (au contraire ils étaient exacerbés) ni courbature ni tout le tralala. Mi Novembre je me suis surprise à avoir envie de dormir en plein milieu de journée alors que je déteste faire la sieste, cela ne m'arrive tout bonnement jamais. Bon, j'ai mis ça sur le compte de l'ennui, après tout le confinement dans les bois où la nuit tombe vite et où le dehors s'est grimé en boue environnante... S'en est suivi des envies monstres de McDo (je n'y suis pas allée depuis DES ANNEES) puis un épisode vomi, un appétit inexistant et un inconfort exacerbé à la moindre odeur. Ok, je me dis que j'ai la gastro, une crise au foie, peut-être... 




La meuf hyper difficile à convaincre.




Les journées passent, je comate, je ne suis absolument plus productive comme j'ai pu l'être le mois passé. Covid, gastro, crise au foie, toutes les hypothèses y passent pour l'hypocondriaque que je suis. Et puis va savoir pourquoi, un matin n'en pouvant plus de ne pas savoir ce que j'avais et rechignant à consulter un autre médecin que mon traitant lyonnais, j'ai "supplié" Loïs de remplir nos attestations et d'aller faire un test de grossesse. Je ne me sentais pas enceinte, je ne vous décrirai aucun autre ressenti que ceux décrits plus haut, aucun feeling ni instinct maternel et féminin ultime. Juste cet élan et besoin d'au moins éliminer cette hypothèse malgré tout.



Pour l'histoire, nous avions ce désir de grossesse, dans le sens où j'ai fait retirer mon stérilet l'année dernière, que nous ne nous protégions aucunement mais ne cherchions pas non plus à absolument concevoir ni traquer mon ovulation. Mais tout de même, nous en parlions énormément, moi surtout, mais je ne voulais rien imposer à Loïs et laisser la vie faire.




Ce fut donc une surprise à demi mot.




Nous achetons un premier test, décidant de garder secrète cette opération, bien que nous soyons chez les parents de Loïs et qu'ils me voyaient en piètre état, je tenais à garder cela rien qu'entre nous deux. Décidant d'attendre le lendemain matin afin d'optimiser le résultat, je tourne et retourne l'emballage fébrilement, je ne sais même pas si je peux espérer quelque chose. Et tu le croiras si tu veux, au moment d'enfin déballer le test, que vois-je ? Le test est PERIME !! De quelques mois, mais impossible pour moi de l'utiliser, je ne croirai pas le résultat anyway. Alors rebelotte, attestations, on remplace gracieusement mon test, et de nouveau l'attente secrète jusqu'au pipi du lendemain matin.



J'avoue que j'étais impatiente de le faire après ces péripéties. Est-ce anti glamour si je vous confie que c'est toujours hyper difficile pour une fille d'uriner correctement sur une cible précise, à savoir ce bout de bâtonnet ? J'ai tout bonnement eu l'impression  de noyer le test !! Apparait très vite ce trait qui indique que le résultat est positif. J'en fais immédiatement part à Loïs, tout aussi hébété que moi. Je crois que l'on n'est jamais assez préparés à une telle nouvelle. Ma réaction première étant de ne pas y croire et de décréter vouloir refaire un second test dès le lendemain. Oui je désirais tomber enceinte, c'est quelque chose de viscéral qui m'habite. Et pourtant quand c'est là devant toi... Peut-être ai-je été victime du "trop beau pour être vrai", et aussi étais-je bien assommée de  mes nausées... Je ne sais pas, je veux, j'ai besoin d'une confirmation. Par peur du ridicule je change de pharmacie, la dame m'explique qu'il n'y a pas de faux positif contrairement au faux négatif, je la fais rire avec mes mille questions. Et Loïs qui m'accompagne patiemment. Plus que jamais j'ai envie de l'inclure, l'impliquer et lui offrir sa juste place dans cette aventure. Car j'ai aussi besoin de son soutien, que je suis loin de ma famille et de mes amis, de mon chez-moi pour y puiser quelque réconfort.



Test numéro 2. Cette fois j'utilise un bocal pour ensuite y tremper délicatement le bâtonnet, ahahah je vous jure que de péripéties, mais je crois qu'elles rendent cette histoire quelque peu plus remarquable dans son style. Et le résultat est une fois encore sans appel, positif et bien net. 




Je suis enceinte.



Nous, Margot et Loïs attendons un baby !!







Quand un rêve se réalise, ça fait cet effet vertigineux où tu n'as plus de prise sur quoi que ce soit, pas même la nouvelle que tu as entre les mains, au sein même de ton propre corps ! Y'a-t-il seulement un "bon moment" pour concevoir une nouvelle vie ? Nous sommes en effet en pleine pandémie, on joue avec nous en nous trimballant de confinements en couvre-feux à y perdre nos santés mentales. L'avenir est incertain, notre planète souffre de nous êtres humains et je m'apprête à y ajouter un nouvel habitant. Je viens de surcroît de quitter mon emploi en restauration, un CDI et un confort financier car j'y souffrais TROP. Il sera difficile de retrouver un job dans ce contexte. Mais bon sang en ME choisissant, en me libérant de toute cette torture, en me reconnectant à la nature loin de tout, c'est justement LA que la magie a opéré, que la vie m'a choisie et m'a offert son précieux cadeau, cet Arc-en-Ciel 



Sur le moment je me suis sentie je te l'avoue plus perdue que comblée. Plus malade qu'épanouie de par ces nausées et fatigue de folie. Loïs a même été plus enthousiaste que moi ! Il n'y a pas d'attitude type à adopter, il n'y a pas à se comparer, culpabiliser, ni matière à se juger sur une nouvelle universelle et pourtant oh combien unique. Mon cerveau a subi une telle succession d'uppercuts ces derniers mois - démission, déracinement, reconfinement, grossesse - que celui-ci m'a laissée tout bonnement aussi k.o que possible. Un début de grossesse est tout ce qu'il y a de plus fragile, j'ai cherché à me protéger et à ne pas trop m'emballer ni m'attacher pour commencer. Très vite nous avons partagé la nouvelle à nos parents respectifs, frères et sœurs, n'écoutant que mon besoin d'être entourée et soutenue d'un Amour qui vaincrait tout.




La suite, je vous la réserve avec grand joie pour un prochain article dédié à mon Premier Trimestre qui vient tout juste de s'achever, avec son lot de découvertes, examens et démarches. Il s'agit, je le rappelle mais vous êtes assez intelligent.es pour comprendre, de MON propre témoignage, aussi unique que je puisse l'être. Un partage à mes proches, amis et lecteurs, qui offre une vision et expérience parmi des milliers. Pour laisser une trace, concrétiser aussi, écrire mon histoire au travers ce Blog qui fait partie de ma vie. Je vous embrasse tendrement et vous dis donc à très vite !




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